Elle compte parmi les auxiliaires puéricultrices de l’Agglo de Brive et a toujours aimé écrire et inventer des histoires. Karine Sauvarie concrétise aujourd’hui cette passion en publiant en auto-édition son premier roman: L’insoumise de l’île Bourbon. Elle dédicace son ouvrage samedi 25 mars à la médiathèque de 10h à 12h.
“J’ai toujours aimé écrire”, commence Karine Sauvarie, “c’est dans ma nature.” Très tôt, et durant de nombreuses années, elle a vécu cette passion dans l’intimité de son amour des mots, des histoires et des belles et grandes phrase. “J’ai vécu sur l’île de la Réunion entre 9 et 15 ans.” A son retour en métropole, encore adolescente, elle s’essaye à l’écriture. “Mais je n’avais ni la maturité ni le vocabulaire suffisants.”
Elle laisse alors de côté ce projet littéraire qu’elle reprendra plus activement plus tard en effectuant quelques recherches complétant ses souvenirs personnels. Un travail au long cours qu’elle a terminé depuis plusieurs années déjà. Et c’est à force de retours positifs et d’encouragements de son entourage qu’elle s’est décidée à publier son roman. “Etre allée au bout de mon projet, de l’écriture, représentait déjà une satisfaction suffisante pour moi.” La publication réalisée, elle expérimente à présent une autre émotion: celle de partager la joie de lecteurs ” qui ont bien compris ce que je voulais faire.”
L’action qui se situe sur l’île Bourbon à la fin du XVIIIe siècle raconte le destin d’Hélène Deboisvilliers, née dans une famille de grands propriétaires terriens, producteurs de café. “Je suis une trame historique, mais c’est aussi un livre témoignage.” Initiée par son précepteur au siècle des Lumières, Hélène Deboisvilliers s’engage alors sans frein en faveur de la défense des droits de l’homme et contre l’esclavage.
“Le roman propose aussi une part de développement personnel avec la naissance d’histoires d’amour et d’amitié. J’ai un imaginaire galopant“, confesse la romancière en laissant planer l’ombre de multiples rebondissements dont elle ne veut rien révéler pour garder intacte la surprise chez le lecteur.
Un lecteur auquel elle n’a pas encore livré tous ses secrets. “J’ai la trame de trois autres histoires. Il ne me reste plus qu’à les écrire. J’ai tout dans la tête.” En attendant, elle souhaite accompagner du mieux qu’elle peut ce premier roman. Karine Sauvarie sera ainsi en dédicace à la médiathèque de Brive samedi 25 mars de 10h à 12h. Infos: 05.55.18.17.50.