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Jean Bort, le doyen de Brive, s’est éteint

Photo Julien Allain

Il avait fêté ses 106 ans le 31 janvier dernier. Un anniversaire marqué comme à l’accoutumée depuis le siècle franchi, par une marque d’attention de la mairie qu’il avait servi après sa carrière de gendarme. Jean Bort s’est éteint chez lui ce samedi 24 juillet.

Hier, lors de ses obsèques en la collégiale Saint-Martin, le maire Frédéric Soulier a tenu à prononcer l’éloge funèbre, en signe également d’amitié et de reconnaissance à l’égard de cet homme “qui a su donner un sens à sa vie et tout au long de sa vie, faite de valeur et d’honneur“.

Né en 1915 dans une France en guerre face à l’Allemagne, Jean Bort était de ces générations marquées par des temps plus douloureux. Devenu gendarme, sous le régime de Vichy, il n’en contribue pas moins à aider les maquis de la demi-brigade Armée secrète de Haute-Corrèze. “Une période trouble où chacun essayait de composer entre fonction et convictions”, disait-il. Décoré de la Croix de guerre en 1939, de la médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 (barrettes « France » et « Libération »), de la prestigieuse médaille militaire, de l’ordre national du mérite, il a également reçu quatre mérites du ministre des Armées françaises.

Après 34 ans de service de Bort-les-Orgues à Larche, l’ancien militaire a eu une retraite active, en s’engageant au service de la mairie de Brive, aux côtés de Jean Charbonnel. D’un tempérament paisible et arrangeant, il était – comme on dit – de ceux qui «mettent de l’huile dans les rouages», a rappelé Frédéric Soulier soulignant ainsi son exemplaire chemin.

Brive mag présente ses sincères condoléances à Odette Marcou, sa compagne depuis 35 ans, et à ses proches.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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