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Inna Modja, Ben l’Oncle Soul et Abd Al Malik embrasent Brive Plage

Ambiance “black music” sur la scène de Brive Plage, samedi soir et atmosphère survoltée dans le sable où près de 3.000 plagistes ont été embarqués avec Inna Modja, se sont déchainés avec Ben l’oncle Soul et ont plébiscité Abd Al Malik. Une chaude soirée d’été, dans les cœurs en tout cas qui, comme la veille, sera passée entre les gouttes. Espérons que ça dure pour la suite de la quinzaine.

Deuxième soirée de l’événement Brive Plage 2011 et deuxième carton. Il faut bien avouer que la programmation avait de quoi allécher avec Inna Modja et son French Cancan, Ben le Soul Man et Abd Al Malik, si subtil tailleur de mots. La soirée s’est ouverte avec la chanteuse d’origine malienne, Inna Modja. Elle a emporté et finalement fait chavirer le public de plagistes, sans crier gare, au rythme du tournoiement de son tutu de tulle. Dans sa courte robe et son auréole de cheveux noirs, Inna Modja, littéralement “petite peste” (un surnom donné affectueusement par sa mère), a servi les titres de son album Everyday Is a New World, sorti en 2010 dont les incontournables Mister H et French Cancan (Monsieur Sainte Nitouche) et quelques reprises dont le Life de Des’ree ou encore L’Allelujah de Leonard Cohen. Après une pensée visiblement émue à la chanteuse Amy Winehouse, décédée à l’âge de 27 ans ce jour-là, le rythme s’est finalement affolé, comme ça, sans prévenir, et a fini de chauffer le public.

Il était fin prêt pour l’entrée en scène de Ben l’Oncle Soul qui ne s’est pas embarrassé de préliminaires et est rentré tout de suite dans le vif du sujet avec Soul Man puis Petite sœur, deux pépites bien connues d’un public briviste qui a fait plaisir à voir. Porté par les bonnes vibrations des musiciens (mention spéciale aux cuivres et au bassiste), la furie de choristes aussi géniaux que rigolos et le zigoto, au milieu, affublé de ses traditionnelles bretelles et d’un béret à pompon, le public a soulevé le sable d’un Brive Plage en feu. Plusieurs fois, l’artiste reviendra sur la scène, visiblement peu enclin à quitter une si belle soirée. “Peace, love and soul!” terminera-t-il, tirant son coup de chapeau à une heure de plaisir et de délire avec les plagistes.

Place ensuite à Abd Al Malik. Si une partie du public a regagné ses pénates après le deuxième concert, ceux qui sont restés, ont partagé un moment plein d’émotions avec l’artiste qui mêle au slam, le rap et le jazz. Au travers de ses textes qu’il cisaille à l’encre fine, l’artiste milite pour la paix et le vivre-ensemble et espère un jour “vivre la France arc en ciel”. Dans une gestuelle singulière, libérée des mouvements caricaturaux de certains rappeurs, Abd Al Malik épingle la vie, dans ses noirceurs et ses espoirs, et parle du monde moderne, en abordant les problématiques de l’identité ou encore de la nationalité, sans détours mais avec finesse sur une musique qui sert d’écrin à ses mots.

Retrouvez dès ce soir, 21h, le défilé “Elite London Beach”. Une soirée qui, comme toutes les prochaines jusqu’au 6 août, sera gratuite. Tous les rendez-vous de la quinzaine en cliquant ici.

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Adb Al Malik

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Jennifer BRESSAN

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