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Guierle – avenue de Paris : un projet né de la concertation

Autour de Philippe Nauche, le premier adjoint Patricia Bordas et l'adjoint en charge du quartier grand-centre Philippe Lescure

Tout à l’heure était présenté le projet définitif d’aménagement de la place de la Guierle et de l’avenue de Paris. Tout en respectant l’esprit du projet de Wilmotte et associés, la municipalité a pris ses responsabilités en tenant compte des nombreuses demandes émises sous diverses formes par les Brivistes, riverains et commerçants.

Patricia Bordas et Philippe Nauche“Ce projet a été mené dans un esprit de concertation la plus large possible”, s’est félicité le premier adjoint Patricia Bordas. “En cela, il illustre parfaitement ce qu’est et ce que sera notre méthode de travail.” Effectivement, le maître-mot entre l’annonce du projet de réaménagement de la Guierle et de l’avenue de Paris et le choix définitif validé aujourd’hui est bel et bien concertation. “Nous avons pris en considération les conclusions des réunions publiques et des présentations aux Brivistes et les avis d’un maximum de personnes, et nous avons aussi réceptionné une pétition sur le thème de “la sauvegarde du commerce en centre-ville”. Vu les efforts faits en la matière par la Ville, j’aurai d’ailleurs presque pu la signer!”, s’est amusé le maire Philippe Nauche, indiquant également que son prédécesseur Bernard Murat avait signé la pétition “à sept reprises!”

Redevenant sérieux, le maire a noté “les évolutions sensibles” sur le dossier ayant fait suite aux multiples concertations, afin d’aboutir “au projet le plus proche à la fois des préoccupations de chacun et de l’intérêt général“. L’objectif affiché reste “l’attractivité de la ville, de ses commerces et de son patrimoine”, à l’heure où Brive entreprend les démarches pour devenir “ville d’art et d’histoire”.

Sujet le plus sensible au cœur du dossier d’aménagement, celui du stationnement de surface. Il sera maintenu à son niveau actuel, avec 206 stationnements matérialisées place du 14 juillet et la création, en 2011, de 50 places allée des Tilleuls et de 15 places allée Bos. Les 206 places de la Guierle seront sous barrière et épargneront le parvis du théâtre. Elles ont vocation, comme les places créées en 2011, à accueillir du stationnement de moyenne et de courte durée. A noter: les trente premières minutes seront gratuites.

Philippe Nauche“L’idée reste néanmoins de privilégier le stationnement au souterrain“, explique le maire Philippe Nauche. “C’est pourquoi le tarif sera plus attractif en souterrain pour les stationnements de longue durée, ceci afin d’éviter les voitures ventouses en surface. A plus long terme, lorsque les usagers auront compris qu’il est préférable de se garer au souterrain, nous pourrons éventuellement réduire le nombre de places en surface.” Déjà débuté, le développement du stationnement minute, gratuit et limité à dix minutes, va se poursuivre. Il est destiné aux consommateurs se rendant dans des commerces de type boulangerie, tabac, pharmacie, etc.

Autre annonce, et non des moindres, liée au stationnement: la création d’un nouveau parking souterrain sous la place Winston-Churchill. “Nous reprenons là un dossier qui avait été abandonné en 1995. Nous bénéficions donc des études déjà réalisées liées à la géologie du sol à cet endroit. Ce parking, qui devrait être ouvert d’ici 2014, aura une capacité de 250 à 300 places. En parallèle, nous poursuivons les études sur l’installation, dans le même secteur, d’une halle alimentaire qui aura vocation à accueillir plutôt les commerçants sédentaires, les non sédentaires étant généralement sur la Guierle”.

Concernant la circulation, l’avenue de Paris ne sera à sens unique entrant qu’après l’ouverture, prévue fin 2012, d’un pont routier en sens unique sortant qui se situera entre les ponts Cardinal et de la Bouvie. Ce nouvel ouvrage d’art, d’un coût qui devrait avoisiner les trois millions d’euros, permettra de désengorger les quartiers de Jeanne d’Arc et de d’Arsonval, et évitera aux automobilistes d’emprunter le pont de la Bouvie actuellement saturé aux heures de pointe. Une fois l’avenue de Paris en sens unique, la trémie, perdant son utilité, pourrait être fermée.

Pour le reste, pas de gros changements par rapport aux dernières annonces sur le projet retenu. On retrouve la passerelle piétonne et cyclable, l’amélioration du carrefour Anatole France, la mise en place du mobilier urbain, les aménagements paysagers, etc.

Ce projet, dont le coût devrait être d’environ 10 millions d’euros sur 5 ans – “chiffre à prendre avec précaution, les coûts de travaux pouvant évoluer dans les années qui viennent”, a précisé Philippe Nauche -, se fera en plusieurs étapes:

  • En 2010 (avril à octobre): traitement du parvis et des abords du théâtre, traitement de la partie Sud de l’avenue de Paris entre la rue du Maréchal Brune et le carrefour Anatole France avec la création d’une voie bus et vélo et une voie voiture, amélioration du carrefour Anatole France par des aménagements assurant la continuité avec la rue Toulzac, et lancement des études concernant le futur pont routier que nous évoquions précédemment.
  • En 2011: traitement du parking souterrain et des accès (entrant et sortant quai Tourny et allée des Tilleuls), déplacement de la gare routière vers la halle Brassens qui sera elle même restructurée, création de la passerelle piétonne et cyclable entre les jardins et l’avenue Maillard.
  • En 2012: traitement de la partie Nord de l’avenue de Paris, mise en service du nouveau pont routier.
  • En 2013: aménagement paysager de la place du 14 juillet, mise en place du mobilier urbain.

Précision importante: les travaux n’empêcheront nullement la tenue des marchés hebdomadaires ni des manifestations annuelles habituelles comme les foires franches, la foire du livre, Brive plage ou le festival de l’élevage.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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