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Grippe aviaire : les particuliers ont aussi leur rôle à jouer

Les particuliers détenteurs de volailles et autres gibiers à plumes ont comme les professionnels leur rôle à jouer pour contrer la grippe aviaire dont un foyer a été détecté en Corrèze. On fait le point des mesures.

D’abord juste un petit rappel: la consommation de viande, foie gras et œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille, ne présente aucun risque pour l’homme. Si l’influenza aviaire est inoffensive pour l’homme, elle est hautement pathogène pour les volatiles. Depuis la détection du premier foyer en Corrèze le 2 avril dernier et vu la situation évolutive dans les départements limitrophes, la préfecture a donc pris par arrêté des mesures préventives en vue de limiter le risque de diffusion, en particulier l’établissement d’une zone de protection qui touche plus de 70 communes.

Les professionnels, pour qui un seul cas détecté équivaut à l’abattage de toutes les bêtes, sont évidemment en première ligne, avec des mesures strictes à respecter: maintien sur site et interdiction des déplacements de volailles, soin apporté au nettoyage et à la désinfection du matériel, des tenues vestimentaires et des véhicules utilisés dans le cadre des activités en lien avec des volailles, attention quotidienne portée à la santé des volailles… Seules les personnes indispensables au fonctionnement des élevages peuvent y entrer.

Les mesures de prévention concernent également sur l’ensemble du département les particuliers détenteurs de basses-cours et autres détenteurs d’oiseaux pour éviter que leurs animaux ne soient en contact avec des oiseaux migrateurs potentiellement contaminés par le virus: “mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux, confinement des volailles ou mise en place des filets de protection sur les basse-cours”. Vous devez ainsi enfermer les volailles dans leurs poulaillers ou les protéger par un filet. Même prudence pour leur alimentation: nourriture et eau doivent être à l’intérieur. Elle ne doit effectivement pas être accessible pour éviter que les oiseaux sauvages s’arrêtent, mangent et fassent leur besoin. Parce que c’est comme ça que la grippe aviaire se transmet. Ensuite, il suffit de marcher ou de rouler dans les fientes pour répandre le virus. Pensez à protéger les stocks d’aliments des oiseaux sauvages.

Nettoyez régulièrement matériel et poulailler en vous protégeant de toute contamination (utilisez des vêtements dédiés lavés régulièrement ou désinfectés, sans oubliez l’indispensable lavage des mains après tout contact avec les volatiles). Limitez également l’accès au poulailler et à l’enclos aux seules personnes indispensables à leur entretien.

Toute perte d’appétit, signe inhabituel ou mortalité chez les volailles et autres oiseaux doivent être signalés à un vétérinaire.

Pour de plus amples informations sur ces mesures, vous pouvez consulter agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite.

 

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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