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François Lacassagne dans le Désert blanc

François Lacassagne

Le coureur Briviste participe du 14 au 23 mars à la première White desert challenge à l’Ouest de l’Egypte. Pour lui, un retour aux sources. “J’ai toujours été attiré par le désert. C’est un endroit où on peut faire le vide, relativiser. Les choses deviennent différentes face à l’immensité du sable.”

Courir tous les deux ans un raid extrême relève de la soupape pour François Lacassagne. Un besoin quasi vital. Après avoir remporté en altitude l’Étoile d’Atacama au Chili, le voilà qui renoue avec ses premières amours: les dunes à perte de vue. Maroc, Jordanie, Mali, Algérie… Le Briviste est rompu à l’exercice: son palmarès compte entre autres 3 Marathons des sables, en autosuffisance, une première place au Raid touareg et une deuxième à la Route des rois en Jordanie. sableCette fois, il s’attaque à une première édition montée par l’organisateur NED (Nature extrême développement): le White désert challenge. Il s’agit d’un raid de grande envergure en six étapes: 5 marathons ou semis et 1 prologue de 21 km, le tout en flirtant avec des températures brûlantes. Un véritable défi sportif, dans un cadre hors normes, au sein des paysages extraordinaires de ce parc national.

Heureusement, il ne s’agit pas d’auto-suffisance, mais François n’en devra pas moins faire face à une quarantaine de concurrents européens triés sur le volet, avec l’ambition à peine masquée de “rentrer dans les 5 premiers”. “Il n’y a pas de dénivelé mais on court sur piste ou sable porteur avec franchissement de dunes. Il faut adapter la foulée, faire des petites enjambées, les plus légères possibles.” Quelques passants étonnés l’ont déjà vu s’y exercer sur le sable du lac du Causse en un va-et-vient incessant.

Après avoir bouclé son budget grâce à de fidèles sponsors locaux, le Briviste a pu se concentrer dès la mi-décembre à l’entraînement spécifique avec Christian Mallet: “des séances au quotidien entre 10 et 15 km et une hebdomadaire de 35km”. D’expérience, le Briviste qui fêtera bientôt la cinquantaine, a soigné sa préparation. Restera sur place à “gérer l’effort, la récupération et le sommeil”, assure-t-il en sentant l’horloge du temps qui commence à peser sur le physique. “Il ne faudra pas être trop fougueux les premiers jours pour tenir sur la durée.”

Sur ce sujet, vous pouvez consulter nos précédents articles:

A l'entraînement sur la piste d'athlétisme

 

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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