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Exercice d’évacuation de bus à d’Arsonval

Les élèves de 6e du collège d’Arsonval avaient ce matin au planning une matière inhabituelle. Une heure de sensibilisation à leur sécurité à bord des transports scolaires. Avec en guise d’exercice pratique, l’évacuation chronométrée d’un bus…

Seulement deux des 4 classes prévues ont pu participer à cette opération, un cas Covid d’un élève ayant entrainé hier soir la fermeture des deux autres classes. Comme l’an dernier avec le collège Jean Moulin, l’opération était programmée dans le cadre de la Semaine de la mobilité en réunissant les partenaires Agglo, ses opérateurs de transports Transdev et CFTA. Libéo qui transporte quelque 450 scolaires par jour rien que sur le réseau Brive Malemort, avait garé un car dans la cour du collège.

“Certains de nos élèves passent une demi-heure à une heure pat jour dans les transports. Avec l’entrée en 6e, beaucoup d’élèves voient changer leur mode de transports et deviennent plus autonomes. Il était indispensable d’aborder leur sécurité et de les responsabiliser sur les règles à respecter et les accompagner dans cette autonomie“, explique Jean-Louis Delarbre, proviseur de la cité scolaire.

Avant de se plier à l’exercice pratique, chaque classe a eu droit à un peu de théorie en salle. Un film pédagogique leur a montré les dangers et les bons gestes à adopter en tant qu’usager que ce soit en attendant le bus comme à son bord, jusqu’à la conduite à suivre en cas d’un feu.

“Vous avez vu: un car met moins de 2 minutes pour bruler entièrement. Le principal danger, c’est la panique qui va enclencher la bousculade”, insiste Henri-Paul Vidal, le formateur ancien conducteur à l’urbain, en rassurant aussitôt: “Il faut une trentaine de secondes pour évacuer un car plein.” Les élèves ont réalisé un premier exercice. “47 secondes, c’est trop”, tranche le formateur en leur faisant découvrir par eux-mêmes les erreurs commises. Les élèves pointent vite leurs défaillances: “sortir dans l’ordre, ceux de l’arrière d’abord, dans le calme sans chahuter, ouvrir la deuxième porte, s’entraider…” La nouvelle simulation aura été nettement plus concluante: “24 secondes”… un écart qui peut se révéler précieux.

 

 
Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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