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Du Bleu en hiver va déverser un jazz métissé

Le festival du Bleu en hiver revient du 19 au 28 janvier. Une 18e édition qui distille 23 concerts dont 14 gratuits dans 6 lieux différents, à Tulle bien sûr, berceau historique de la manifestation et qui plus est avec des navettes pour se déplacer, mais aussi à Brive. Les rendez-vous gratuits sont sans réservation, pour les autres L’Empreinte assure la billetterie. Chaud, l’hiver sera chaud !

“Ouvrir les salles et improviser d’autres lieux pour donner à plus de monde et à un monde plus divers, l’envie et le bonheur du jazz.” Telle est l’ambition affichée par l’association du Bleu en hiver. L’événement fédère L’Empreinte, Des Lendemains qui chantent, Le Maxiphone, la FAL 19 ligue de l’enseignement, Grive la Braillarde. Cette 18e édition s’annonce multicolore à plus d’un titre, côté lieux comme côté palette de jazz.

Elle programme neuf jours de concerts en commençant par un grand lancement à Tulle. Y sera implanté le chapiteau du Magic Mirror, entre la place Gambetta et le quai Baluze. Ce cœur battant de la manifestation accueillera la plupart des concerts. Vous pourrez y écouter la musique en toute convivialité et mélanger les publics (il y aura même bar et foodtruck). Deux concerts de cette première partie tulliste qui s’étalera jusqu’au 24 janvier, aura également lieu au théâtre.

Le Festival distillera ensuite son bleu hivernal à Brive à partir du 25 janvier et jusqu’à la clôture le 28 à 23h avec un DJ Set. Il y aura des concerts au théâtre, à l’auditorium du conservatoire (une première dans le cadre de la Nuit des conservatoires), au centre culturel ou à la médiathèque.

Côté sonorités, le jazz se teintera de diverses résonances. Il se fera un jour créole, cuivré, voire incantatoire, un autre cosmique, électro, fusion, envoûtant et même aux petits oignons… Le Maxiphone en formation de 10 musiciens, livrera une étonnante réécriture de pièces baroques de Rameau dans une version Sauvage, l’équipage An’Pagay voguera à travers les océans rythmiques, la flutiste Ludivine Issambourg conjuguera les sons spatiaux des 70’s avec la légèreté électronique d’aujourd’hui, Clément Janinet en quintet explorera avec son violon  les musiques de l’Afrique de l’Ouest… Il y aura aussi la saxophoniste Géraldine Laurent, le quartet Chez Barbaro, Haléïs, François Raulin fusionnant les jazzs…

Bref, une belle palette d’émotions à ne pas manquer. D’autant que 14 concerts sont gratuits. Les autres sont à des places très accessibles, de 8 à 14 euros ou de 10 à 21 euros. Vous trouverez le programme détaillé en ligne sur le site sn-lempreinte.fr et sur une alléchante plaquette disponible dans tous les lieux publics. Quand l’hiver vire au bleu, le jazz se fait multicolore et métissé pour nous entraîner dans une palette d’émotions. À vous de butiner le programme ici.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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