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Danse en mai parade cette semaine au gymnase d'Arsonval

répétition de la parade

Ils sont 85 volontaires, de tous niveaux et de tous âges, à répéter jusqu’à vendredi dans le gymnase d’Arsonval la chorégraphie d’une parade qui défilera dans la ville le 17 mai. C’est là l’un des trois rendez-vous proposés par Julie Dossavi dans le cadre de l’événement gratuit “Une ville qui danse”, cœur de la 5e édition de DanSe En Mai, du 12 au 29 mai.

répétitions Une ville qui danse“Je suis partie à l’envers et du mauvais pied”, explique en rigolant Annie, 66 ans tout juste, à Lucie, 48 ans, entre deux répétitions organisées cette semaine dans l’enceinte du gymnase d’Arsonval. Elles ne se connaissaient pas avant de s’aventurer dans le projet de parade chorégraphique portée par la danseuse et chorégraphe Julie Dossavi.

Annie confie même ne s’être jamais essayée à la danse. Comme elle, “ils sont une quarantaine de débutants”, indique Julie André, qui suit le projet pour les Treize arches. “L’autre moitié du groupe est constituée de personnes plus expérimentées, issues d’écoles.” A moins d’un mois de la date fatidique, le 17 mai, c’est cette semaine la dernière grosse session de répétitions, à raison de trois heures par jour: le matin pour un premier groupe, le soir pour un second.

répétitions Une ville qui danse“Il faut s’adapter”, glissent les deux assistantes de Julie Dosavi, Fanny et Sabrina. S’adapter en terme d’horaires car certains des participants travaillent. Adapter également la transmission qui s’adresse à un public hétéroclite. “Cela demande plus de patience, de la clarté dans nos mouvements et descriptions”, indique Fanny. “Les débutants, surtout les adultes, fonctionnent beaucoup au cérébral et s’attachent plus à nos explications qu’aux pas que nous leur montrons.”

Pour Annie, qui songe sérieusement à prendre des cours de danse à la rentrée prochaine, le plus difficile a été de retenir les enchaînements. En attendant, elle concède quelques erreurs par-ci par-là mais ne se met pas pour autant la rate au court-bouillon. La bonne ambiance régnant dans le groupe ne l’y incite pas de toute façon. Puis: “dans la masse, ça ne se verra pas…”, escompte-t-elle !

répétitions Une ville qui danseToute la matinée, le groupe, composé de personnes âgées de 13 à 66 ans, a enchaîné les chorégraphies sur des rythmes electro, tendance jazz, hip-hop ou musiques du monde, et notamment une sur le titre Happy de Pharrell Williams. Et il en sera de même tous les jours de cette semaine. Restera après quelques week-ends, une générale, le 4 mai dans les conditions réelles (c’est-à-dire dans la rue). “C’est beaucoup de travail”, reconnaissent les assistantes. Plus d’une trentaine d’heures en tout. Mais, “ils sont là, ils sourient, nous montrent qu’ils ont envie. Puis, ayant déjà participé à la concrétisation de ce projet, à Angoulême et deux fois à Arcachon, on sait l’effet que ça va produire sur eux.” Emulation, fierté de l’avoir fait… Les deux filles s’en réjouissent d’avance. Et les participants aussi.

répétitions Une ville qui danseL’événement “Une ville qui danse” propose avant la parade dansée originale qui défilera entre 17h30 et 18h30, des performances portées par 200 personnes et une vingtaine d’associations de danse, chant et théâtre (de 11h à 12h30 et de 13h30 à 16h dans le centre ville) puis après, dès 20h30, le grand bal dossavien place de la Guierle proposant des chorégraphies à regarder et d’autres à reproduire (pour ceux qui le souhaitent), le tout porté par des musiciens jouant en live.

Plus d’infos sur l’événement ainsi que la programmation complète de Danse en Mai sur le site des Treize arches.

répétitions Une ville qui danse

Jennifer BRESSAN

Jennifer BRESSAN

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