Beau succès pour la soirée de solidarité organisée samedi dernier par l’association La passerelle afin de récolter des fonds pour son convoi humanitaire qui partira de Brive vers le Maroc dans la nuit du 19 au 20 avril. Les bénévoles emportent du matériel et des vêtements pour les enfants handicapés d’Essaouira. Une action à la fois de solidarité et d’insertion. Prenez en de la graine!
Environ 90 personnes ont assisté à Malemort à cette soirée de solidarité dans une ambiance très familiale. Chacun a pu savouré le succulent couscous fait maison par les bénévoles et amis de la Passerelle. Et on ne vous parle pas des sucreries et du thé à la menthe! DE-LI-CIEUX, on vous dit.
Les participants avaient symboliquement apporté un jouet qui s’ajoutera à ceux, nombreux, déjà collectés par l’association. Le bénéfice de cette soirée servira intégralement à financer le convoi qui partira dans quelques jours pour le Nord du Maroc. La caravane sera composée de deux minibus et de deux ou trois fourgons transportant du matériel médicalisé, jouets et vêtements pour les enfants handicapés d’Essaouira.
Ce projet humanitaire, baptisé “D’une rive à l’autre”, est mené pour la troisième fois par l’association La Passerelle. A l’origine, deux copains d’enfance qui ont grandi à Tujac: Youssef Temsoury et son cadet d’un an Haïda Rahmatalah. “Lors d’un voyage à Essaouira, nous avons découvert la dure réalité, notamment celle à laquelle sont confrontés les enfants défavorisés. Au retour, nous avons monté La Passerelle. Nous travaillons en relation sur place avec l’association “Les enfants de Mogador” qui prend sous son aile des petits orphelins et des jeunes handicapés, filles et garçons.” Depuis, les deux comparses ont su se rallier la générosité de beaucoup d’autres.
Cette action vise également à impliquer des jeunes d’ici en difficulté. “Le but est de les sensibiliser à la situation d’autres jeunes, là-bas. De leur faire ainsi prendre conscience que leur situation n’est pas si catastrophique, en France. Ici, des systèmes d’aide permettent de s’en sortir. C’est une façon de raccrocher des jeunes au wagon. On s’est dit qu’on pouvait faire d’une pierre deux coups. Et ça marche.”
Les jeunes ont ainsi été impliqués de A à Z au projet, dans la collecte, le tri, le convoyage et sur place l’aide à la distribution et quelques menus travaux.
Souhaitons leur bonne route dans cette belle, et certainement ô combien enrichissante, aventure humaine.
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