Cet après-midi, les enfants en CLIS (Classe d’intégration scolaire) à l’école Henri Gérard ont eu leur première séance d’équitation.
Quand Ludivine, Lauric ou Kévin rencontrent Mirabelle, Kelly ou Velours. Sourires radieux.
“Monter à cheval.” Excités, ils attendaient tous ça depuis longtemps, même si pour certains, l’impatience se mêlait à l’appréhension. “En plus, le cheval, c’est mon animal préféré”, lance Ludivine à qui veut l’entendre, en s’appliquant à répéter les gestes montrés par Christelle, monitrice du Domaine de Novert. Lauric découvre le nom de son poney: “Mirabelle”. Une frimousse à faire craquer, Kévin, au pied de son poney, estime la taille de “Velours”… Oui, c’est haut!
Mais tous se sont instantanément assagis, une fois les rênes en main. Rentrer dans le manège, marcher à côté du poney, régler les étriers, enfin monter, puis un tour de piste, au pas, et un autre, sans rentrer dans le poney de devant, le dos bien droit… Que du bonheur! Et ce n’est que la première des six séances d’équitation pour la CLIS de l’école Henri Gérard. Deux heures durant pendant six semaines.
La classe compte douze élèves de 7 à 12 ans, en difficulté d’apprentissage scolaire, couvrant les niveaux maternelle grande section à CE1-CE2. “Nous travaillons beaucoup en projets, à travers différentes activités. Cela permet de les motiver”, explique Béatrice Vigier, l’institutrice en charge de cette classe. Gérarldine Barry, l’agent municipal qui la seconde, fait preuve d’une implication de tous les instants.
La classe qui leur est affectée à l’école témoigne d’ailleurs de leur activité. Elle foisonne de réalisations multicolores: des dessins joyeux, des objets en pate à sel, en céramique… Suspendus au plafond, des aquariums en papier aux poissons de toutes les couleurs vibrent au grè de l’air.
“Nous fabriquons des objets que nous vendons à la fête de l’école”, commente l’institutrice. “Ce qui nous permet d’acheter les ingrédients pour notre projet cuisine. Car, toute l’année, nous fabriquons des gâteaux que nous partageons avec les autres enfants de l’école et que nous vendons. Cela nous permet de financer aussi en partie cette activité équitation.” Cqfd.