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Brive terre de cinéma (1/12) : lycée d’Arsonval

Le cinéma et Brive c’est une longue histoire. De nombreux films ont été tournés dans la cité corrézienne et il serait bien hasardeux de se risquer à établir une longue liste de peur d’oublier une oeuvre. Si un film devait actuellement sortir du lot ce serait sans doute Adolescentes, court-métrage documentaire réalisé par Sébastien Lifshitz, avec Anaïs Chambeaudie et Emma Jaubert deux Brivistes, récemment récompensé du prix Louis-Delluc (voir par ailleurs).

Brive c’est aussi ses cinémas, Les Nouveautés, aujourd’hui disparues, Le Rex, Le Splendid autrefois situé au théâtre municipal, le ciné-club également disparu, le Centre culturel de l’avenue Jean-Jaurès, le Mega CGR. Brive c’est également l’option cinéma-audiovisuel du lycée d’Arsonval qui existe depuis les années 1990. C’est encore Les Rencontres du moyen métrage, festival international. Brive terre de cinéma ? Sans aucun doute !

Tous les jours nous vous proposons une rencontre avec un acteur de la scène briviste. Aujourd’hui visite de l’option cinéma-audiovisuel du lycée d’Arsonval. (1/12).

Textes Julien Allain ; Photos Diarmid Courrèges.

 

La réputation de la filière cinéma-audiovisuel de Brive n’est plus à faire. En plus de vingt ans d’existence, il est impossible de savoir le nombre de bacheliers qui ont poursuivi une carrière dans le cinéma. Notre dossier n’en présente qu’un petit florilège. Sébastien Bailly, Antoine Parouty représentent en quelque sorte les pionniers, ceux qui ont montré la voie. Hélier Cisterne, l’un de ceux qui ont probablement à ce jour le mieux réussi.

« Officiellement, le premier bac option cinéma-audiovisuel date de 1996 », explique David Gasparoux, professeur de français au lycée d’Arsonval et responsable de l’option. « Au début cela concernait très peu d’élèves. Puis ça s’est développé. On a atteint 300 élèves sur trois niveaux. Cette année on a environ 200. De plus en plus d’élèves choisissent cette option comme spécialité. Environ soixante en classe de première et une quarantaine en terminale », explique l’enseignant.

Dans l’ancien bâtiment du lycée, environ 400 m2 sont totalement dédiés à cet enseignement. Une salle de cours, une salle de montage, une réserve, une salle de prise de sons, un studio gigantesque. Incontestablement, les élèves sont placés dans les meilleures conditions. « A leur arrivée en seconde, notre rôle est d’abord d’apprendre aux élèves à réfléchir à l’image, ce qu’ils vont en faire, ce qu’elle veut dire. C’est quoi un plan. Plus on avance, plus le projet se complexifie. En partenariat avec les Yeux Verts, Pôle d’éducation aux images en Nouvelle-Aquitaine, basé au Centre culturel, avenue Jean-Jaurès, on essaie de faire venir chaque corps de métiers du cinéma. Un réalisateur, un scénariste, un monteur, un chef opérateur… Et en terminale, ils doivent réaliser un film. Fiction, documentaire, clip, de 10 min maximum qui sera présenté au bac devant un jury d’enseignants et de professionnels », explique le professeur.

Le cinéma est un monde complexe, pas facile de s’y faire une place. « A la sortie du bac environ un tiers des élèves vont tenter leur chance dans une fac, une école, un BTS de cinéma. Certains vont allés vers les métiers de la culture ou de la communication. D’autres ont des stratégies de carrière. La chance et le culot font également partie du parcours du cinéaste », note David Gasparoux.

 

Demain : Hélier Cisterne.

Julien Allain, Photos : Diarmid COURREGES

Julien Allain, Photos : Diarmid COURREGES

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