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Brive festival : Slimane et Zaho en avant-première

Slimane et Zaho, deux des artistes programmés à Brive festival cet été, étaient aujourd’hui dans la cité gaillarde, le temps d’une émission spéciale. L’intégrale de la programmation du 20 au 24 juillet sur brivefestival.com.

 

Les fans piétinaient d’impatience devant le restaurant briviste où se tenait l’émission radio délocalisée. Deux heures durant, il y a eu “un max de bruit” pour scander le nom des artistes, quelques questions posées à l’un ou à l’autre, beaucoup de dédicaces et surtout des selfies à la volée. Les deux artistes se sont succédé au micro sans même se croiser, dans l’ordre d’ailleurs de leur prochaine apparition sur le sable de la Guierle. D’abord Slimane, programmé pour la première des 5 grandes soirées du festival, jeudi 20 juillet, avec Imany et Christophe Mae, puis Zaho, programmé le samedi 22 juillet avec les rappeurs MHD et Soprano.

“Ce sera un beau challenge. J’ai hâte”, confiait ce matin Slimane, peu habitué aux festivals, lors d’une rencontre avec la presse dans les locaux de nos confrères de La Montagne. “Les gens ne seront pas forcément là pour moi, il faudra aller les chercher”, sait pertinemment le chanteur révélé il y a un an par The Voice. Si aujourd’hui des milliers de fans se déplacent sur sa tournée, il n’oublie pas ses débuts. “Je viens d’un petit bar où il y avait une trentaine de personnes devant moi.”

Accrocher le public, Slimane sait faire. “Aujourd’hui tout est devenu très gros, mais ce n’est pas la grenouille qui s’est transformée en prince“, s’amuse l’auteur compositeur: “J’ai toujours fait de la musique”, rappelle-t-il. “Il y a des enfants qui se créent un monde imaginaire, moi j’écrivais des chansons.” Rien d’étonnant à ce que son premier album À bout de rêves (disque de Platine tout de même) soit sorti aussi vite après sa révélation. “Les chansons étaient prêtes, j’ai mis 10 ans à le faire”. Des textes en français. Slimane ne s’en cache pas : il parle “très mal anglais”. Ce sont d’ailleurs des chanteurs comme Jacques Brel, Serge Lama ou Charles Aznavour – “la grande chanson française” -, qui l’ont bercé et lui ont donné le goût des mots. “Je suis un enfant d’immigré, j’ai aussi bien grandi avec du Brel que du rap. La richesse de ma génération, c’est d’avoir été bercé par plein de choses différentes. Ce mélange est révélateur de la France et de tout ce qu’elle peut avoir de beau.”

Slimane devrait sortir son deuxième album en fin d’année. “J’écris tout le temps, même pendant ma tournée. J’ai aussi demandé à d’autres artistes de m’écrire des textes.” Le chanteur enchaine les dates jusqu’en septembre. “J’ai perdu 6 kilos. Sur scène je me donne à fond. Je ne m’économise pas. Acheter une place de concert c’est un vrai budget, j’en ai conscience. Alors, il faut que les gens en aient pour leur envie et leur argent.” L’interprète de Frérot fait le pari de présenter “un spectacle davantage qu’un concert, avec des effets de lumière, des danseurs contemporains. On essaie de raconter une histoire”. Celui qui commence toujours ses concerts par “N’hésitez pas à pleurer, rire, chanter, danser”, aime “partager l’émotion”.

A l’affiche le 20 juillet, Slimane se dit aussi très fier de partager la scène avec Christophe Maé et Imany, deux artistes qu’il “aime beaucoup”. Il a d’ailleurs chanter en duo avec Christophe Maé lors de la finale de The Voice. “Il m’a peut-être porté chance”, plaisante le vainqueur, en donnant rendez-vous dans à peine quelques mois. Un avant-goût des beaux jours.

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

Marie Christine MALSOUTE, Photos : Diarmid COURREGES

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