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La poésie fait une descente au collège

En solo ou duo, les élèves du professeur Philippe Mathieu sont intervenus de façon impromptue dans les classes pour lire des poèmes

Toute la journée, des élèves de la 6e à la 3e au collège Cabanis ont fait irruption dans les salles de classes pour lire à leurs camarades des vers de leur choix. Des brigades d’intervention qui opéraient dans le cadre du Printemps des poètes, jusqu’au lâcher final de poèmes au-dessus des fresques éphémères dessinées dans la cour.

Les brigades viennent se fournir en poèmes... et en salles de classe dans lesquels intervenirC’était journée poésie aujourd’hui au collège Cabanis. Pour la deuxième année consécutive, tous les élèves du professeur de français Philippe Mathieu, de la 6e à la 3e, se sont relayés pour intervenir en duo ou solo dans les classes. Chacun avait choisi son poème et les préférences sont allées à Victor Hugo, Baudelaire, Prévert…

Marie en 3e4 a opté pour Dernier espoir de Paul Verlaine: “Il est court et j’aime bien le texte”. Sa camarade Justine a retenu L’amoureuse de Paul Eluard: “Je le trouve très émouvant”. Toutes deux ont fait brigade commune pour sillonner les couloirs et s’introduire dans les cours. deux jeunes lectricesPas facile de prendre possession d’un texte et encore moins de le lire devant d’autres élèves, surtout de son âge. “C’est le stress. On ne sait pas sur qui on va tomber. On préfère avoir à faire avec des 6e, c’est plus sympa: ils écoutent et applaudissent. Avec des 3e qu’on connait, on a plus de mal à se concentrer.” Au fil de l’exercice, le rythme se ralentit, la diction se pose, les vers trouvent leur respiration.

Oeuvres éphémèresPendant ce temps là, dans la cour, d’autres élèves se relaient pour réaliser une grande fresque éphémère de leurs poèmes.

Une brigade chez la principale

Enfin à 16h, lecteurs et auditeurs se sont tous retrouvés dans la cour pour le lâcher de ballons. Au bout de chaque petit aéronef, un des poèmes a été suspendu, à charge à celui qui le récupèrera de renvoyer un texte au collège. “On en a reçu 7 l’an dernier”, s’amuse Philippe Mathieu.

C’est de la poésie vivante“, réplique Sylvie Plas, la principale ravie de l’impact de cette opération et de l’implication des élèves. Elle non plus, comme son adjoint, n’a pas échappé à l’intrusion d’une brigade dans son bureau pour entendre Laura réciter A ma fille de Victor Hugo. A l’occasion du lâcher de ballon, la responsable a donné l’autorisation de sortir les téléphones habituellement bannis des lieux… et les poèmes se sont envolés vers d’autres cieux sous le mitraillage des mobiles. Surveillez le blog, demain, on mettra en ligne une vidéo.

Ce reportage a été réalisé avec nos stagiaires photo Thaïs Fernandes et Clarisse Paulhe.

La fresque en cours de rélaisation. Photo Thais Fernandes

Compo dessins Clarisse Paulhe

Rassemblement autour de la fresque pour le lâcher de poèmes

Détail ballon Clarisse Paulhe

Ballons volent

Ballons poétiques. Photo Clarisse Paulhe

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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