L'actualité en continu du pays de Brive


Les fouilles place Charles de Gaulle se précisent pour juillet

fouille archéologique

Réunions entre archéologues et équipe municipale ont rapidement débouché sur un accord. Conscient de l’intérêt d’entreprendre des fouilles approfondies autour de la collégiale, le député-maire a tout de suite donné son accord, avec un souhait, que ces recherches et les travaux prévus sur la place puissent cohabiter.

Archéologie st martinPhilippe Nauche, qui s’était tenu informé en permanence de l’avancée des sondages archéologiques, n’a semble-t-il pas hésité. Dès la première réunion avec des responsables de la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) il a donné son accord de principe à l’organisation de fouilles approfondies autour de la collégiale saint-Martin. Les résultats de ces sondages sont en effet au-delà des espérances des archéologues et laissent supposer que des recherches plus étendues et plus précises permettront de trouver de nouveaux vestiges ou témoignages du passé de la Ville.Archéologie st martin

1500 ans d’histoire se trouvent à moins de 2 mètres de profondeur.

Le député-maire n’a émis qu’un souhait: que les équipes d’archéologues et celles de l’aménageur de la place puissent travailler ensemble et cohabiter. En fait, il faut que les travaux prévus autour de la collégiale ne soient pas trop retardés par les recherches archéologiques. Ces dernières devraient se faire au mois de juillet prochain. Il faut en effet que les chercheurs qui ont fait les sondages remettent leur rapport aux services compétents et qu’ensuite ceux-ci réfléchissent au périmètre qu’il serait bon d’explorer. Archéologie st MartinUn périmètre qui pourrait d’ailleurs sortir de la place pour déborder sur la voie de circulation coté rue Toulzac, là où les sondages ont permis de trouver les restes d’une salle capitulaire et la base d’une grosse tour. La volonté est aussi de permettre aux Brivistes, très nombreux à s’intéresser aux fouilles, de pouvoir partager le travail des archéologues, par l’intermédiaire de visites notamment.

Les vœux des archéologues devraient ensuite servir de base de travail à la SEMABL pour remanier son échéancier des travaux à faire afin de permettre aux deux de cohabiter sans prendre trop de retard.

Néanmoins, un délai de 2 mois a d’ores et déjà été envisagé pour mettre en place cette coordination. Les travaux qui devaient débuter début avril ne commenceraient donc que fin mai.

********

Sur ce sujet, vous pouvez également consulter nos précédents articles:

Archéologie st Martin

Patrick MENEYROL

Patrick MENEYROL

Laisser un commentaire

quinze − quatre =