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Le Plan local d’urbanisme approuvé par les élus

Après deux ans et demi de travail et d’échanges entre élus, techniciens et population, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Brive vient d’être adopté par les élus du conseil municipal. Il va entrer en vigueur dans deux mois.

Le service urbanisme de la Ville et le cabinet Citadia ont été grandement félicités vendredi soir lors du conseil municipal. Leur travail a permis d’élaborer un PLU, qui a été adopté vendredi par les élus du conseil municipal.

Deux ans et demi de travail, de déplacements sur le terrain, de concertation auront été nécessaires. Plus de 250 demandes particulières ont été examinées et 90 rencontres organisées par les élus et les techniciens en charge du dossier. L’enquête publique a donné lieu à 83 observations. Le PLU s’est donc fait avec les Brivistes, qui ont eu le loisir de s’exprimer.

Ce document d’urbanisme (qui devra s’adapter au Schéma de Cohérence Territorial une fois ce dernier approuvé, sans doute fin 2012) établit un projet global visant à urbaniser et à aménager harmonieusement et efficacement, en respectant l’intérêt général et l’environnement. Il fixe donc les utilisations possibles de chaque parcelle de son territoire, qui peuvent être, pour faire court, soit constructibles, soit agricoles. La tendance du PLU de Brive ne surprendra pas. Comme le préconise le Grenelle de l’environnement, il aligne des objectifs de densification et d’optimisation du bâti, de maîtrise des extensions et de préservation accrue des espaces naturels et agricoles.

Parmi les contestations émises vendredi soir lors du conseil municipal, celle de Jean-Claude Chauvignat. Le conseiller municipal de la majorité s’est abstenu, comme l’ont fait les membres de l’opposition. L’élu s’est fait le porte-parole de petits propriétaires qui, selon lui, “ne peuvent pas transmettre un terrain constructible à leurs enfants”. Le maire de Brive Philippe Nauche, non sans avoir expliqué que “les gens satisfaits ne viennent généralement pas confier leur satisfaction aux élus”, a expliqué que le Plan d’occupation des sols (le document d’urbanisme de référence avant le PLU) “listait des terrains comme étant constructibles alors que, dans les faits, la plupart ne pouvait pas accueillir de bâti”. Il a également souligné que le PLU est “un document d’urbanisme qui sera régulièrement révisé”, laissant la porte ouverte à des arbitrages parcelle par parcelle.

Si ce PLU désigne, au sud de la ville, nombre de parcelles comme étant des terrains agricoles, c’est dans l’espoir de l’installation d’exploitants agricoles. “On ne sait pas ce que réserve l’avenir, et c’est important de conserver ces espaces qui, s’ils sont bâtis, seront perdus pour l’agriculture pour fort longtemps”, a expliqué Patricia Broussolle, conseillère municipale qui a suivi le dossier avec le maire-adjoint Etienne Patier. “A l’instar du SCoT, le PLU est un projet visant à rendre encore plus attractif un territoire qui imbrique des zones urbaines et rurales. Néanmoins, tout au long du processus, il y a eu une véritable écoute au cas par cas. L’humain a été au cœur de la démarche, je m’en porte garante”.

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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