C’est parti pour un week-end de festivités autour de la langue et des palais! La foire du livre s’est éveillée doucement ce matin avec une forte présence des scolaires, comme il est de coutume. A cette heure de la journée et a fortiori avec l’arrivée du train du livre en gare de Brive, signe de l’entrée en scène imminente des auteurs parisiens, elle va battre son plein et ce durant trois jours entiers. Toutes les infos sur le site de l’événement.

Dans les allées de la foire du livre, il y a ceux qui étudient le petit livret où tous les auteurs sont répertoriés et localisés, ceux qui scrutent les stands au hasard de leur déambulation, les yeux remplis d’espoir d’apercevoir les auteurs qu’ils sont venus y chercher. Il y a enfin ceux qui se sont sérieusement préparés et qui filent directement au stand choisi. C’est le cas notamment pour Jean d’Ormesson. Devant le stand vide, la file d’attente commence à s’allonger, de même que devant celui de Christian Signol.

En attendant l’arrivée des auteurs les plus médiatiques, les écrivains du coin, comme ceux des éditions Les Ardents éditeurs profitent de ces absences provisoires pour signer en toute tranquillité leurs ouvrages et échanger sereinement avec leurs lecteurs. Le calme avant la tempête qui ne saurait tarder. D’ailleurs, Richard Bohringer qui fera demain à 14h30 au théâtre une lecture, a déjà pris place derrière son stand. Ses autres camarades de train ne sauraient tarder.

Du côté des stands BD, c’est déjà l’attroupement. Assis sur des petits fauteuils, par terre, chargés de gros bagages ou d’attachés-cases d’où dépassent des livres prêts à se faire dédicacer, les amateurs de BD doivent s’armer de patience. Christian, qui arrive d’Auvergne, est l’un d’entre eux. “A la longue, on finit par se reconnaître”, plaisante-t-il en montrant du doigt ses comparses lancés dans la même aventure de la dédicace. “Cela fait 4 ou 5 ans que je viens sur la foire à Brive pour faire signer les livres mais surtout pour échanger avec les auteurs.” Et pendant ce temps-là, les files d’attente ne cesse de s’allonger…

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