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Polars en série pour serial auteur

Pier Bert signe des crimes en série

Les crimes ont lieu à Brive, au cœur même de son marché ou dans ses environs proches. Des meurtres en série, incompréhensibles, qui ensanglantent la ville et finissent par terroriser ses habitants. C’est le décor familier qu’a choisi Pier Bert pour ses polars. Deux sont déjà parus, deux autres sortiront bientôt et l’auteur en prévoit déjà un par an. Naissance d’une série.

Il n'est jamais trop tard pour mourirLa plupart du temps, Pierre-Yves Roubert écrit en “blanc”, couleur de couverture de ses romans. Mais il y a deux ans, l’écrivain public et éditeur d’Ecritures s’est mis à écrire tout en “noir” des polars sous le pseudonyme de Pier Bert. Du “noir et blanc” à Brive, rien de très étonnant, direz-vous. D’autant que les crimes s’ancrent dans le décor de la cité rugbystique et de ses environs, apportant à l’intrigue une note toute particulière pour les lecteurs du cru.

Tout commence par un froid samedi de janvier 2009 Au marché de Brive-la-Gaillarde, titre de son premier livre sorti dans le mois de mai précédent. Notez au passage que le serial auteur annonçait ainsi son premier crime qui ne fut heureusement pas concrétisé. Bien d’autres vont suivre, des assassinats tout aussi spectaculaires que déroutants. Pour la bonne cause! Mais on ne vous en dit pas plus.

Pier BertDes crimes qui propulsent Brive-la-paisible sous les projecteurs nationaux. La France entière découvre la carrure du commissaire Chautard, un de ces flics un peu nounours psy qui savent, tels l’Adamsberg de Vargas ou le Wallander de Mankel, témoigner une certaine empathie avec les criminels qu’ils poursuivent. “Je suis victime de mes séries télé et de mes lectures”, avoue Pierre-Yves Roubert. “Ce qui m’intéresse, ce sont ces personnages qui accumulent les malheurs jusqu’au trop plein qui les fait basculer et pour lesquels le crime s’impose alors comme une façon d’aller plus loin. Rien n’est tout blanc ou tout noir”, explique l’auteur.

arme du crimeDans ces deux premiers romans, Pier Bert dénonce ainsi le laxisme et l’incivisme de notre société et leurs dangereuses dérives. “Attention, on ne peut pas tout tolérer. A force, on va ne plus pouvoir supporter et s’entretuer”, s’inquiète l’écrivain. O tempora, o mores! Bien sûr, selon la formule consacrée, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait être que fortuite et l’auteur s’en défend bien. N’empêche… certains lecteurs malicieux se plaisent à discerner les traits de quelque connaissance. Un penchant bien naturel auquel incite le décor si familier de ces scènes de crimes.

Pier Bert a déjà signé deux polars. En fait, le premier s’articulait en trois tomes dont l’un est épuisé, mais la trilogie vient de ressortir en un seul volume sous le générique Instruction civique. Le deuxième, Il n’est jamais trop tard pour mourir, est paru fin 2009. Mais déjà un troisième est annoncé pour octobre et s’intitulera Les enfants de feu la comtesse. Avec ses enquêtes du commissaire Chautard, le serial auteur a décidé de commettre un polar par an.

A venir également Plus Tulliste que lui tu meurs, qui devrait paraître fin mai. L’auteur-éditeur en a conçu l’intrigue qui se déroule cette fois à Tulle mais en a confié l’écriture à Jacques Hubert, plus familier des rues de la préfecture corrézienne. Bien sûr, ces livres s(er)ont disponibles dans toutes les bonnes librairies et sur le site de l’éditeur.

portrait serré

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

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