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Ruée sur des chocolats de qualité

Des milliers de visiteurs se sont rendus au salon "Tendrement chocolat"L’accueil est des plus chaleureux. Tous les visiteurs ont droit à un petit sachet de chocolats offert avec le sourire par deux des huit étudiantes organisatrices en licence professionnelle “management des organisations” à l’IUT de Brive. Le salon “Tendrement chocolat”, qui se tenait à Malemort aujourd’hui, a rencontré un franc succès.

Les stands des exposants ont été pris d'assautUn tout jeune retraité déambule dans la salle polyvalente de Malemort. Il porte sur les sculptures de chocolat et les produits proposés un regard attentif. Un regard d’expert ès cacao. Et pour cause, puisque cet homme se nomme André Vimbelle. Il a créé sa chocolaterie à Brive le 1er décembre 1981 et a fait valoir ses droits à la retraite il y a quinze petits jours. “La matière première est importante, mais le savoir-faire l’est tout autant”, explique-t-il. Lorsqu’on lui parle de concurrence accrue depuis quelques années dans la cité, il refuse le terme de concurrence et voit le côté positif des choses: “C’est simple, plus il y a de chocolatiers à Brive, plus notre chiffre d’affaires augmente. Les enfants aiment toujours autant le chocolatLe marché a le vent en poupe. 92% du chocolat est vendu en grande surface, 8% par les artisans chocolatiers. Notre marge de progression est donc énorme. Les consommateurs préférant de plus en plus souvent la qualité à la quantité, il y a de la place pour tout le monde chez les artisans chocolatiers.

Même son de cloche chez Jean-Louis Boutouyrie, confiseur chocolatier ussellois et formateur au CFA des Treize vents de Tulle. “Chez les artisans, nous sommes tous différents, et c’est ce qui fait notre force. On préfère parfois le pain de tel boulanger plutôt que de tel autre. En chocolaterie, c’est pareil, on peut préférer un artisan à un autre.”

Jean-Louis Boutouyrie, confiseur chocolatier à UsselSi, sur les étals, les macarons, très “tendance”, gagnent en surface, les chocolats restent bel et bien les chouchous des consommateurs. “Le chocolat noir reste la meilleure vente”, explique-t-on sur le stand de l’enseigne malemortoise “A la marguerite”. Atelier truffes au chocolat pour les petitsCeci dit, pour Jean-Louis Boutouyrie, “le chocolat au lait gagne malgré tout ses lettres de noblesse, et il peut être excellent. L’image du chocolat au lait comme étant un chocolat pour enfants ou un chocolat de qualité moindre doit changer. Tout est question de matière première et de savoir-faire, et le chocolat au lait n’échappe pas à la règle: s’il est fait avec des produits de qualité, notamment avec du lait venu de terroir reconnu comme la Suisse, il peut être vraiment très bon”.

Pour égayer la journée, quelques démonstrations d’apprentis du CFA des Treize vents ont eu lieu, essentiellement le matin. Et les enfants ont pu fabriquer et déguster leurs propres truffes. Quant aux parents, ils ont écouté attentivement les conseils des professionnels, comme celui-ci, peu connu: “Le chocolat épicé est parfait en apéritif. Il permet d’éveiller les papilles, de mettre en appétence à tous les sens du terme, et des mets fins, comme le foie gras ou une coquille Saint-Jacques, gagneront en saveur après une telle mise en bouche.”

Olivier SOULIÉ

Olivier SOULIÉ

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