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Comme un jour sans pain

Manifestation des employés de Fournil 19 devant le syndicat de la profession ce mercredi 16 septembre

Cet après-midi, les employés de Fournil 19 ont manifesté devant le syndicat de la boulangerie, avenue Georges Pompidou. Leur revendication: faire lever l’obligation de fermer un jour par semaine qui entraînerait selon les manifestants des licenciements. Le syndicat a tenu ferme: “tout le monde doit respecter l’arrêté”.

Les manifestants interpellent les automobilistesTee-shirts blancs estampillés au nom de leur entreprise, ils étaient venus en force, presque tous les employés sur les 28 salariés et 8 apprentis que compte le Fournil 19. Et ils brandissaient leurs pancartes artisanales au passage des automobilistes: “Non au jour de fermeture hebdomadaire”, “Abolition de l’arrêté, Réouverture des négociations”.

Depuis le 1er septembre, leur entreprise a été contrainte de respecter l’arrêté préfectoral qui oblige tous les points de vente de pain une fermeture un jour par semaine (arrêté 96-227 du 5 juillet 1996 et qui a quelque mal à être respecté par tous). Devant l’échec des tentatives de leurs patrons pour maintenir leurs deux points de vente ouverts sept jours sur sept, les employés ont décidé aujourd’hui de prendre le relais et se sont invités à une réunion que tenait la Chambre patronale de la boulangerie pâtisserie.

Manifestation des employés de Fournil 19

“Cette fermeture va avoir pour conséquence plusieurs licenciements et des réductions de temps de travail et donc de salaire”, explique Agnès Calmette, vendeuse. “Certaines petites et moyennes surfaces vendent pourtant du pain 7 jours sur 7 et nous on nous oblige à fermer. On tue l’artisanat”, ne minimise pas la vendeuse. Solidaires de leurs patrons et craignant pour leur emploi ou leur salaire, les employés font bloc: “Nous voulons faire pression pour que le syndicat lève cet arrêté”, ajoute Maria Pereira, responsable vendeuse.

"L'arrêté doit être respecté par tous", a réaffirmé Christophe Debrach, président du syndicat des boulangersDes employés seront reçus par le président de leur syndicat professionnel. Déception à la sortie: pour le syndicat, il n’est pas question d’infléchir la position. “Je comprends bien le souci des employés qui ont peur de perdre leur emploi”, entame Christophe Debrach, président de la chambre patronale de la boulangerie pâtisserie. “Mais cet arrêté a été pris pour protéger les petits boulangers. On a fait pression sur tous les points chauds pour qu’ils le respectent eux aussi. Il existe depuis 1996 et il a fallu du temps pour le faire respecter. Aujourd’hui, on se bat encore avec les moyennes surfaces pour qu’elles s’y conforment aussi. Il faut être logique, il ne peux pas y avoir d’exception. Tout le monde doit respecter cet arrêté.”

Déçus, les employés ont finalement regagné leur Fournil, cette fois pour négocier avec leurs patrons.

Marie Christine MALSOUTE

Marie Christine MALSOUTE

4 commentaires

  •    Répondre

    Je suis bien d’accord de légiférer afin de protéger les salariés, mais que la loi décide des horaires de travail d’une entreprise, celà me semble tout à fait anormal.
    L’artisant, le commerçant, le chef d’entreprise, et autres s’ils veulent travailler le dimanche, la nuit, les jours de fêtes, c’est leur droit!

  •    Répondre

    Je suis bien d’accord de légiférer afin de protéger les salariés, mais que la loi décide des horaires de travail d’une entreprise, celà me semble tout à fait anormal.
    L’artisant, le commerçant, le chef d’entreprise, et autres s’ils veulent travailler le dimanche, la nuit, les jours de fêtes, c’est leur droit!

  •    Répondre

    PJ nous dit :
    « Je suis bien d’accord de légiférer afin de protéger les salariés, mais que la loi décide des horaires de travail d’une entreprise, celà me semble tout à fait anormal.
    L’artisant, le commerçant, le chef d’entreprise, et autres s’ils veulent travailler le dimanche, la nuit, les jours de fêtes, c’est leur droit! »

    No problème PJ , même qu’ il devrait y avoir des crèches de nuit, des écoles de nuit et des dormoirs pour les enfants le jour, des grandes surfaces ouvertes la nuit et puis tant qu’ on y est tous les spectacles sportifs, culturels, les expositions et autres batifolerie, devraient se faire le matin a 06 heures et j’en pense et des meilleurs. Pourquoi même, ne pas autoriser , allez, au pif, des tranches horaires autres que la sacro sainte 8h-12h et 14h-18h en la remplacent par ci par là par une superbe tranche 02 h- 6 h suivi d’ une coupure pour un peu dormir et une reprise de 11h à 15h !. C’est que dans le domaine de l’innovation certains esprits sont rois.

    Mais bon l’idéal c’est tout de même d’être 24/24h au boulot,marre des fainéants de tout poil. C’est même le rêve de certains autres , surtout les 6 à 7 millions toutes catégories confondues qui se les glandent chez eux 24h/24 car ils sont privés d’emploi. Surtout qu’en plus de rsa en rmi et autres indemnisations qui font dans l’assistance ils pompent les richesses que les autres produisent. Non mais!

    Cela dit j’aime bien votre première partie de phrase quand vous admettez la nécessité de légiférer afin de protéger les salariés. Mais c’est juste qu’elle a du vous échapper.

    “Ce qui noie quelqu’un, ce n’est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l’eau.” [Paulo Coelho]

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    PJ nous dit :
    « Je suis bien d’accord de légiférer afin de protéger les salariés, mais que la loi décide des horaires de travail d’une entreprise, celà me semble tout à fait anormal.
    L’artisant, le commerçant, le chef d’entreprise, et autres s’ils veulent travailler le dimanche, la nuit, les jours de fêtes, c’est leur droit! »

    No problème PJ , même qu’ il devrait y avoir des crèches de nuit, des écoles de nuit et des dormoirs pour les enfants le jour, des grandes surfaces ouvertes la nuit et puis tant qu’ on y est tous les spectacles sportifs, culturels, les expositions et autres batifolerie, devraient se faire le matin a 06 heures et j’en pense et des meilleurs. Pourquoi même, ne pas autoriser , allez, au pif, des tranches horaires autres que la sacro sainte 8h-12h et 14h-18h en la remplacent par ci par là par une superbe tranche 02 h- 6 h suivi d’ une coupure pour un peu dormir et une reprise de 11h à 15h !. C’est que dans le domaine de l’innovation certains esprits sont rois.

    Mais bon l’idéal c’est tout de même d’être 24/24h au boulot,marre des fainéants de tout poil. C’est même le rêve de certains autres , surtout les 6 à 7 millions toutes catégories confondues qui se les glandent chez eux 24h/24 car ils sont privés d’emploi. Surtout qu’en plus de rsa en rmi et autres indemnisations qui font dans l’assistance ils pompent les richesses que les autres produisent. Non mais!

    Cela dit j’aime bien votre première partie de phrase quand vous admettez la nécessité de légiférer afin de protéger les salariés. Mais c’est juste qu’elle a du vous échapper.

    “Ce qui noie quelqu’un, ce n’est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l’eau.” [Paulo Coelho]

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